La Municipalité de Gérardmer agit contre Linky

Le Conseil Municipal de Gérardrmer vient de prendre une délibération et a décidé d’adresser un courrier (voir ici) à ENEDIS demandant entre autres :

“de ne pas changer les compteurs chez les personnes qui refusent en ayant explicitement manifesté leur opposition”

La prise de conscience de la nocivité de ce compteur et du dispositif qui lui est associé progresse. Nous appelons tous les élus municipaux vosgiens à l’instar de ceux de Gérardmer mais aussi d’autres communes du département, Granges-Autmonzey, Jarménil, Clerey la Cote, Grandvillers, Bois le Champ, Plombières, Anould, même si certaines d’entre-elles, sous la pression et les menaces des autorités, sont revenues sur leur première décision, nous appelons donc les élus municipaux vosgiens à entendre les inquiétudes de leurs concitoyens et les arguments qu’ils présentent pour prendre des décisions visant à les protéger des graves risques encourus par la mise en place   de ce compteur et de l’infrastructure électronique qui lui est associée.

Notre association est prête, à la demande des maires et d’élus municipaux à se déplacer pour apporter toutes les explications utiles concernant le projet Linky. Nous pouvons organiser des conférences-débat publiques ou présenter nos arguments devant le conseil municipal.

Concernant la controverse sur la propriété des compteurs, le dernier rapport de la cour des comptes est sans équivoque et confirme ce que nous disons depuis toujours, les compteurs appartiennent aux communes même si celles-ci ont délégués leur compétence à un syndicat mixte d’électricité. voir ici extrait du rapport de la cour des comptes

 

Lettre à Messieurs Linky et consorts.

Cher Messieurs Linky et consorts,

Vous m’informez de votre venue chez moi pour m’installer un compteur communicant et, mieux encore, intelligent, d’après vos déclarations. C’est très aimable à vous, de penser à mon bien-être sans aucun frais, mais malheureusement, je ne vais pas pouvoir donner suite à votre proposition, en raison de tout l’intérêt qu’elle ne présente pas.

Pourquoi cela ? Tout simplement parce que j’ai déjà ce qu’il faut.

– Question conteur, mon ami Roland, entre autres, me donne toute satisfaction, et tous les deux, nous communiquons admirablement bien, nous n’avons pas besoin de machine pour cela. Quand il passe me voir, il a toujours une histoire à me raconter et, sans vouloir désobliger, je doute qu’un compteur, aussi communicant soit-il, me parle et m’écoute avec autant d’humanité sensible. C’est une question de bonne connexion avec ses semblables, une manière d’être sur la même longueur d’ondes, autrement dit.

– A propos des ondes justement, je dispose déjà d’une collection assez complète à domicile, et ce, 24 heures sur 24 : la wifi de mes charmants voisins qui aiment beaucoup partager apparemment, les antennes tout près de chez moi et, où que j’aille, la camelote des shootés du selfie, du twitt et du trip d’être “joint” à toute heure et en tous lieux.

Vous me proposez gentiment d’en rajouter une couche, vous m’assurez de l’absence de risque, sans assurance couvrant quoi que ce soit, curieusement… Bref, vous me demandez de vous croire sur parole, vous qui êtes juge et partie. Vous me permettrez d’être libre de mes croyances et de ne pas m’en laisser conter en ce domaine, quelle que puisse être l’intelligence de vos compteurs.

Et voyez-vous, ce que je crois, c’est avant tout ce que je vois : des alertes par milliers, venant de scientifiques, de médecins, de l’Europe, de l’OMS, à propos des dangers de toutes ces ondes nocives. Je vois des sœurs et des frères humains qui doivent quitter tout ce qui donne de la valeur à leur vie : leur maison, leurs amitiés, leur famille, leur travail, la joie simple d’être vivant. Ils le quittent, non par masochisme ou par phobie, mais parce que ces ondes sont devenues une torture pour leur corps et pour leur cerveau. Ce que je vois, ce sont des êtres qui n’ont plus ni refuge, ni lieu où vivre sans douleurs, parce que vous et vos gadgets détruisez ce qui reste de monde habitable.

Alors vraiment, merci, mais je préfère ne pas devenir Alzheimer, même pour mon bien. Désolé, mais finalement, non, je ne vais pas profiter de vos offres de maladies gratuites, j’ai d’autres projets dans ma vie. Je vais peut-être vous paraître rétrograde, mais j’aime autant éviter un cancer, même intelligent.

– Pour l’intelligence, j’essaie de faire avec celle dont je dispose et dont je n’ai exploré qu’une parcelle infime. Je n’ai nullement besoin d’une machine qui pense à ma place, je sais encore lire l’index de mon compteur situé dans mon garage. J’ai juste le désir d’avancer dans ma conscience du monde et de la vie, avec d’autres cœurs intelligents, et je doute fort que votre intelligence électronique soit celle de l’âme de notre humanité.

– Ce qui reste d’humanité, précisément, vous le remplacez par des puces, en laissant derrière vous des êtres désœuvrés, seuls avec leurs écrans et, quand ils ne peuvent plus supporter leurs ondes toxiques, seuls avec leurs souffrances.

Personnellement, je n’ai aucune envie d’être pucé, fiché et fliqué, que ce soit par un compteur, un téléphone, des objets connectés ou des machines qui parlent à des machines. Je n’aspire pas à brader ma vie privée à des fins commerciales ou policières, au profit d’escrocs ayant ou n’ayant pas pignon sur rue.

– Vous me certifiez que ces nouveaux compteurs épargneront mes économies et la planète par-dessus le marché. J’ai dû me pincer plusieurs fois car, pour tout vous dire, je ne vous savais pas philanthropes à vos heures.

Enfin, quand même… Vous et votre énergie de destruction massive, vous et vos EPR ruineux et dangereux, vous et vos pertes financières, vos centrales hors d’usage et vos déchets radioactifs dont vous ne savez que faire… Et vous vous voudriez être acclamés comme sauveurs de la planète et de nos petites économies ? Permettez-moi juste d’exprimer ma perplexité, pour ne pas dire mon impression d’être pris pour un débile profond qui a décidément besoin d’être assisté de prothèses intelligentes pour comprendre le monde un tant soit peu.

D’ailleurs, je ne suis pas sûr de tout saisir. Un exemple ? En quoi gaspiller des dizaines de millions de compteurs qui fonctionnent parfaitement est-il écologique ? Je pensais naïvement que nous avions à combattre l’obsolescence programmée, mais sans doute, cette résolution est-elle obsolète à son tour, grâce aux dogmatiques de la croissance verte dont vous êtes ?

Un autre exemple ? Vous expliquez doctement que ces compteurs permettront d’avoir enfin des factures précises, non basées sur des estimations, en feignant d’ignorer que, depuis des années, il est possible de communiquer par téléphone l’index de sa consommation réelle.

Quant à vos exhortations sempiternelles à nous connecter à vos pages d’accueil et à vos tableaux de bord, via des smartphones, des ordinateurs et des tablettes, en quoi cela est-il vertueux, quand on sait ce que ces technologies dilapident de ressources rares et d’énergie ? Vous qui avez incité au chauffage nucléaire dans des logements passoires, vous voilà aujourd’hui adeptes de l’hyper-connexion polluante et prédatrice. Franchement, je m’incline.

En matière de cynisme, vous rayonnez au-delà de toute limite. Ainsi, commercialiser des produits et des services liés à ces compteurs – comme des alarmes contre le vol, après avoir rendu nos données privées piratables par des cambrioleurs, notamment !  – vous appelez ça comment ? Une source d’économie ? Une arnaque au carré ? Avec vous, on n’est jamais déçu. Tant qu’à faire dans l’indécence, autant mettre le paquet en se payant une vertu et nos têtes de nœud par la même occasion.

Cerise sur le gâteau, votre courant, qu’on dit porteur en ligne (CPL), peut provoquer des incendies et endommager les appareils électriques. Comme vous dégagez toute responsabilité, comme les assurances ont exclu de leurs garanties les dommages causés par vos ondes, la facture sera payée par qui ? Par les victimes de ces sinistres ! Chapeau bas. Le doute n’est plus permis : vous êtes hors concours.

Sachez quand même que je ne vous ai pas attendu – et je suis loin d’être le seul –  pour me passer de votre énergie délétère et pour aller vers la sobriété et, même si le mot vous déplaît, vers la décroissance.

Bref, vous l’aurez compris, votre compteur, fût-il intelligent, communicant – ou bienveillant pendant que vous y êtes –, je n’en veux pas. Ne comptez pas sur moi pour faire partie des pigeons que l’on plume et qui finissent cobayes dans les micro-ondes de votre monde-laboratoire.

Je préfère des humains qui comptent pour moi, des êtres de chair et d’âme à qui parler de vive voix, avec qui vivre en bonne intelligence et, si le cœur nous en dit, pourquoi pas, avec qui conter fleurette, un dimanche de soleil, dans les bonnes ondes du printemps.

Inutile de me proposer un moratoire ou je ne sais quelle autre supercherie dilatoire. Vous êtes nuisibles sur tous les plans et vous le resterez, moratoire ou pas.

Sans façon, merci de ne pas me refourguer vos mesures d’exposition en millivolt par mètre, fussent-elles scientifiques et indépendantes. Parce qu’enfin, à partir de quel seuil d’irradiation risque-t-on pour sa santé, en fonction de son âge, de ses antécédents et de sa vulnérabilité ? Quels effets cocktails convient-il d’éviter entre les différentes fréquences de Méga-hertz et les millions de molécules chimiques dont nous abreuvent les industriels depuis le jour de notre conception ? Combien faudra-t-il torturer de cobayes de laboratoire pour savoir ce que nous savons déjà : ces technologies sont incompatibles avec la vie. La société de surveillance et de contrainte deviendra-t-elle subitement acceptable parce que nous aurons câblé les circuits électriques de nos habitations ? La dévastation du monde sensible et naturel sera-t-elle recevable parce que vos appareils de mesure n’afficheront aucune valeur critique sur leurs écrans?

Monsieur “Linky”, Monsieur “Smartphone”, Monsieur “Wifi”, Monsieur “Tablette”, Monsieur “GPS”, Monsieur “RFID”, Monsieur “Restez connecté”, je ne vous salue pas.

Connecté, je le suis, mais pas à vous. Je le suis à la vie, enfin j’essaie, malgré les efforts que vous déployez pour nous éloigner d’elle, vous et vos collègues de l’empoisonnement chimique. Ce que vous incarnez, tous autant que vous êtes, c’est le contraire de la vie et de la liberté. Et j’espère – oh, si peu, mais quand même –, j’ose espérer que l’opposition à Linky fera boule de neige dans les consciences et dans les vies de quelques-uns, de quelques-unes qui le refusent. Verra-t-on un jour émerger des slogans qui diront : « Linky, smartphone, wifi, tablette, gadgets connectés, mêmes nuisances, mêmes refus » ?

Monsieur “Linky”, Messieurs qu’on nomme “intelligents”, je vous prie de ne pas franchir les portes de ma maison et de ne pas croire à ma considération distinguée.

Frédéric Wolff

Cette lettre a été publiée en avril 2016 sur le site “Planète sans visa

Lettre ouverte aux salariés d’Enedis et de ses multiples sous-traitants.

Lettre ouverte aux salariés d’Enedis et de ses multiples sous-traitants, qui sillonnent villes et campagnes de l’Hexagone pour installer à marche forcée les compteurs Linky et leurs relais.*

Mesdames, Messieurs,

Vous n’êtes pas sans savoir qu’une étonnante vague de refus des compteurs Linky, dits «intelligents», traverse la France depuis plusieurs mois. Cette opposition a ceci d’étonnant qu’elle est informelle et décentralisée, qu’elle se développe hors de toute structure politique ou syndicale constituée, et en dépit de la puissante propagande de votre groupe, Enedis – en dépit, aussi, de l’absence de contre-enquête de la part des grands médias sur les enjeux du projet Linky et les moyens utilisés pour le mettre en œuvre.

Même si vous êtes du côté du manche, peut être connaissez-vous les raisons de ce refus porté par des centaines de milliers de personnes : la crainte devant l’intensification du brouillard électro­magnétique et le peu de cas que les dirigeants politiques et économiques font de la santé des gens ; l’agacement devant la suppression de milliers d’emplois dû à l’automatisation du travail de relevé des consommations ; la colère devant la perspective d’un alourdissement des factures, pour financer le remplacement de compteurs qui fonctionnent de longue date par des appareils «communicants» dont la durée de vie ne dépasserait pas dix ans ; enfin, l’écœurement à l’idée que les données recueillies sur les habitudes de vie des ménages servent à affiner le profilage marketing de la population et à mitonner des offres commerciales agressives, pour pousser chacun à renouveler complètement ses appareils électriques dans les années à venir.

Et vous, au fait, qu’en pensez-vous ? Avez-vous un avis ? Êtes-vous vraiment à l’aise quand vous pénétrez dans le jardin d’une maison en profitant que les habitants ne sont pas là et que vous procédez au remplacement du vieux compteur, même s’il est affiché dessus qu’on ne veut pas de Linky à cet endroit-là ? Êtes-vous fiers quand vous intimidez des personnes âgées, ou que vous fracturez une serrure pour installer le compteur dans un réfectoire pour enfants que les responsables du lieu veulent préserver de Linky (comme c’est arrivé à Pamiers le 16décembre dernier)? Vous vous dites qu’on ne peut pas donner satisfaction à tout le monde ? Que c’est affaire d’opinion, de croyance et que tous ces braves gens sont irrationnels, voués à être balayés par le vent du Progrès ? Vous ne trouvez pas ça intéressant que toute une partie de la population réfléchisse à ce qu’on lui impose, au cadre de vie qu’on lui fabrique ?

Vous avez sans doute déjà été confronté à des refus de particuliers de voir leur compteur remplacé.

Ces particuliers ont souvent pris la peine d’écrire à ENEDIS pour signifier leur refus, et plusieurs ont reçu des appels téléphoniques menaçants de cette société, certains interlocuteurs n’hésitant pas à déclarer que le poseur, vous donc, allait venir et passer en force. C’est aussi peut-être la raison pour laquelle vous avez été quelquefois reçu de façon agressive.

Plusieurs d’entre-vous ont dans cette circonstance adoptés une attitude correcte qui a consisté à respecter la volonté de l’usager. Vous avez pris acte du refus puis fait demi-tour. D’autres poussés en cela par leur direction et celle d’ENEDIS ont tenté et parfois réussi à passer outre et ont profité de l’absence de l’usager pour procéder au remplacement du compteur quand celui-ci est accessible sans le prévenir, certains ont même usé de menaces et impressionné des personnes, souvent des femmes seules ou des personnes âgées pour arriver à leur fin.

Rien ne peut justifier de telles attitudes, et si nous savons les pressions exercées sur vous par vos directions, vous devez aussi savoir que les actes pitoyables qui nous ont été rapporté sont pour certains répréhensibles et peuvent être portés devant un tribunal et donner lieu à condamnation.

Vous devez savoir que si cela vous arrive, votre direction vous laissera tomber et niera toute responsabilité dans vos actes, vous serez seul face au juge, car eux savent que ce qu’ils vous demandent de faire est illégal, mais refuseront toujours d’en assumer la responsabilité.

Nous vous demandons simplement d’agir en homme responsable et respectable. Votre statut de salarié ne vous oblige pas d’obéir à n’importe quel ordre de votre direction ou de vos chefs si cet ordre contrevient aux lois de notre pays et/ou à la morale.

Si de tels ordres vous sont donnés vous pouvez les dénoncer en vous adressant aux syndicats de salariés ou à des personnes de confiance. Dans tous les cas, vous n’êtes pas tenu de vous comporter comme des voyous, votre contrat et votre mission c’est remplacer les compteurs par des Linky, pas de jouer les gros bras.

Bien sûr, il se peut que vous ne soyez pas en mesure actuellement de réfléchir à tout cela et que vous fassiez ce travail par nécessité.Derrière l’obéissance aux ordres des directions, il y a souvent des loyers à payer, des crédits à rembourser, ou encore des rêves d’évasion et de voyage, une fois telle mission ou tel contrat court terminés. Réfléchir et désobéir peuvent sembler un luxe inenvisageable pour beaucoup, quand il y a cinq millions de chômeurs et un tel niveau de précarité.Mais avouez que cela donne une situation étrange : les opposants à Linky refusent entre autres l’automatisation des relevés de consommation d’électricité ; donc, ils défendent en quelque sorte vos emplois à votre place. Et vous, vous travaillez activement à leur suppression ! Vous êtes comme ces employés de la Poste qui font du zèle pour apprendre aux usagers à se servir des machines à affranchir, participant ainsi à la légitimation des futurs dégraissages dans leur entreprise, dont ils seront peut-être eux-mêmes victimes.

En réalité, il se dit que dans vos rangs, ça discute, que certains d’entre vous sont effleurés par le doute. Ces doutes, il est urgent que vous les exprimiez publiquement. Savez-vous qu’au printemps 2016, des syndicalistes de la CGT Vinci ont pris position contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame des Landes, dont est chargée leur entreprise ? A quand un communiqué syndical du même type, chez Enedis, contre les compteurs Linky et leur monde ?

Évidemment, au-delà des mots qui importent beaucoup, le mieux serait que vous vous opposiez en actes au processus d’installation des compteurs et autres concentrateurs. Si vous pensez que la politique industrielle d’EDF et Enedis nuit à la population à différents titres, alors il est de votre devoir moral d’empêcher sa mise en œuvre. Même simplement la freiner, en traînant des pieds, en bâclant certaines tâches, pourrait contribuer à un échec du projet Linky. Car actuellement, Enedis, avec ses sous-traitants, est engagé dans une course de vitesse avec la contestation. Toutes les poses qui sont ajournées sont du temps gagné pour la circulation des informations – aussi bien la circulation des motifs de refuser les compteurs «intelligents» chez soi que celle des tuyaux pour y échapper, seul ou avec son voisinage. Si 1000 communes adoptent des délibérations anti-Linky – il y en a déjà plus de 300 –, il deviendra plus difficile pour les technocrates de nier qu’une opposition conséquente existe et de maintenir leur projet tel quel.

Ceci est donc un appel à votre conscience sociale, politique et écologique : salariés d’Enedis, « titulaires » ou sous-traitants, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour entraver la diffusion des compteurs et leur mise en réseau, pour tenir en échec l’objectif des 35 millions de compteurs posés en 2021.Réunissez-vous, parlez de la politique de vos entreprises, de ce que vous êtes en mesure de faire pour y nuire. Vous êtes mieux placés que quiconque pour connaître les tenants et les aboutissants du projet de gérer des flux toujours croissants d’énergie par informatique. Prenez contact avec les comités d’opposants qui existent partout dans le pays et apportez-leur des éléments qui pourraient être décisifs pour leur succès.

Vous pouvez télécharger cette lettre et la donner aux poseurs que vous rencontrez ou l’afficher sur votre compteur. le téléchargement c’est ici.
 
* Cette lettre est largement inspirée (quelques paragraphes ont été ajoutés) de la lettre de Sébastien Delpech, membre du groupe Faut pas pucer (mémé dans les ordis), en lutte contre le puçage des animaux et l’informatisation du monde
correspondance : Faut pas pucer, Le Batz, 81140 St­Michel­de­Vax, ou fautpaspucer@laposte.net

Question au Syndicat Mixte Départemental d’Électricité des Vosges (SMDEV)

Le Syndicat Mixte Départemental d’Électricité des Vosges (SMDEV) affirme un peu partout et notamment dans des courriers envoyés aux Maires des communes vosgiennes qu’il est propriétaire des compteurs électriques, et que par conséquent les communes n’ont plus le droit de délibérer sur leur refus de les voir remplacer par des compteurs communicants Linky.

Cette affirmation n’est étayée par aucun document ou texte de lois qui seraient de nature à la confirmer. Les textes auxquels nous avons eu accès, statuts du SMDEV, arrêtés Préfectoraux etc, n’abordent nulle part et à aucun moment cette question du transfert de propriété des compteurs vers le Syndicat. Il est possible que quelque-chose nous ai échappé, et dans ce cas, nous demandons au SMDEV de produire les éléments probants justifiant son affirmation.

La production de ces preuves est un impératif démocratique, le SMDEV est censé représenter et défendre l’intérêt des communes adhérentes, il n’est pas missionné pour être le poisson pilote d’ENEDIS et l’assister dans l’installation à marche forcée du compteur Linky, contre l’intérêt des communes et des usagers.

Une réponse diligente du SMDEV est par conséquent attendue.

Rassemblement Anti Linky à Saint Dié des Vosges

Nous étions entre 150 et 200 samedi 14 octobre à Saint Dié pour protester contre l’installation des compteurs Linky.

La colère monte contre ces compteurs imposés par ENEDIS.

NOUS EXIGEONS UN MORATOIRE ET UN DÉBAT NATIONAL CONTRADICTOIRE ET HONNÊTE SUR CETTE OPÉRATION DÉCIDÉE SANS AUCUNE CONSULTATION DES CITOYENS ET DES ÉLUS LOCAUX.

FR3 Lorraine, le 19/20 samedi 14 octobre 2017

Vosges télévision, le journal lundi 16 octobre 2017

ENEDIS MENT AUX ÉLUS ET AUX CITOYENS

Eric Rouhier Directeur chez ENEDIS Vosges, pris en flagrant délit de gros mensonge, lors de la présentation de Linky devant le Conseil Municipal de Granges-Aumontzey, le 18 juillet 2017.

Les mêmes mensonges par le Directeur territorial d’ENEDIS cette fois dans Vosges matin du 01 juillet 2017. La désinformation, une véritable culture d’entreprise chez ENEDIS ! C’est ici